OD. Episode 8

Publié le par Cyril Poujoulat

                                      Thomas se présenta à l’accueil, et tomba sur Anatole, un aide soignant, chargé de l’accueil et de l’enregistrement administratif des patients. Thomas le connaissait bien, car, celui ci faisait partie, comme on dit, des « meubles ».

Anatole avait quitté la Martinique à l’adolescence, et avait passé le concours d’aide soignant en métropole. Il avait ensuite pris son premier poste aux urgences, et n’en était jamais parti. Autant dire, qu’il connaissait toutes les ficelles du service et de l’hôpital. Il était d’ailleurs le seul que tutoyait Alexienko, car Anatole l’avait connu en tant qu’externe. Outre sa connaissance de l’hôpital, il avait une maîtrise quasi parfaite du Ti punch à 16h, et il était également un des aides soignants les plus fiables, particulièrement dans les coups durs.

-« Bonjour Anatole !… Ca va bien ? ».

-« Ah ! Monsieur Bardaillan… Ca boum ?! ».

-« Et bien, écoutez…oui, ma foi. Mais, Anatole, arrêtez de m’appeler « Monsieur », je vous l’ai déjà dit au moins vingt fois ! ».

-« Hey ! mais vous êtes cadre ! ».

-« Et alors !?… Je le porte pas autour du cou !!! Alors, laissez tomber !! ».

Ils se mirent à rire ensemble de ces formules qu’Anatole continuait d’utiliser malgré toutes ces années passées à se côtoyer. De toute façon, c’était plus fort que lui.

La porte donnant sur le bureau des internes s’ouvrit, et Julie apparut.

-« Aaahh !! J’en étais sur !!… J’avais reconnu ton rire », lui dit elle. « Qu’est ce que vous étiez en train de raconter encore comme bêtises ? ».

-« Rien !… rien… ». Thomas adressa un clin d’œil à Anatole, tout en suivant Julie.

-« Alors, tu viens voir Nadine ? », lui dit elle.

-« Ouai !. Elle est disponible ? ».

-« Oui. Elle est en box, en train de perfuser un patient. Je vais aller la prévenir que tu es là. … Sinon, ça s’est bien passé ce matin ?. Arthur et Clara vont bien ? ».

-« Ben écoute, à priori, oui !. si ce n’est qu’Arthur met toujours un temps fou à « comater » devant son biberon. Mais sinon, ça va !!. Par contre, ras le bol de ce temps. Il fait un froid polaire. Une fois encore, c’était : doudounes, écharpes, bonnets et gants. Vivement l’été, ce sera plus facile et plus rapide, le matin, pour l’habillage… Enfin, pour l’instant, il n’y a pas de rhume, alors……. ».

                                       Julie s’éclipsa quelques instants pour aller chercher Nadine. Elle revinrent ensembles.

-« Bonjour Monsieur Bardaillan ! ».

-« Bonjour Nadine, comment ça va ! ». Thomas avait pris son air de formateur comme aimait lui rappeler Julie. Sa voie avait un petit quelque chose de froid. « Un petit quelque chose de professionnel !! », rajoutait Thomas, quand celle ci se moquait de lui.

-« Ca va bien ! merci…. Euh, je suis vraiment désolée pour l’autre soir si je vous ai dérangé…

-« Laissez ! ce n’est rien. Vous avez eu raison ».

Ils s’isolèrent ensuite dans un bureau à l’abri des oreilles indiscrètes.

Thomas repris avec elle l’enchaînement des évènements et lui fit au passage un peu la morale sur la distance relationnelle à conserver. Outre cet aspect théorique, c’était surtout les craintes pour la sécurité de la jeune femme qui motivait ses paroles.

Leur entretien dura environ une demi heure. La situation était plus ou moins claire. Il y avait eu plusieurs morts. Nadine avait été en contact avec Pierre Vasseur, et, elle avait trouvé la piste de ce Deiss par l’intermédiaire d’une patiente du centre méthadone. Le comportement et l’attitude de Deiss qu’avait décrite Nadine laissait penser qu’il savait des choses, mais comme lui avait dit Thomas :  « Nadine, pour ça, il y a des gens plus compétents que nous… C’est le boulot de la police… ».

-« Bon écoutez Nadine, je pense que l’on à fait le tour du sujet. Je vais aller voir Paul Marchand, l’infirmier du centre méthadone pour avoir son avis sur la question. C’est quelqu’un d’expérimenté et je pense que sa vision de l’univers des toxicomanes peut être intéressante. Et puis…, je crois que vous êtes assez proches, alors, n’hésitez pas à en parler ensemble ».

Nadine devint toute rouge et hocha la tête tout en essayant de dissimuler sa gêne.

Thomas la quitta, et après avoir discuté encore un peu avec Julie, il sortit des urgences et prit la direction du centre méthadone.

 

22

 

                                     La journée se termina relativement tranquillement aux urgences. Nadine regagnait son vestiaire en compagnie de Julie.

-« Alors, quel est le menu ce soir ? tu bosses, tu sors, avec des amis ??!!… », lui lança Julie

-« Ce soir , Paul m’a invité à venir chez lui pour dîner… ».

Julie siffla, tout en lui souriant.

-« Ca devient vraiment sérieux !! ».

-« Ben écoute… je me sens vraiment bien avec lui… ».

-« Ca, c’est essentiel !!. Bon, aller, je file… à demain…. J’ai un mari et des enfants qui se demandent ce que je vais avoir rapporté de la chasse pour le repas du soir !!… Toujours la même galère !! ».

Nadine, après avoir enfilé ses moufles, son écharpe et son manteau récupéra son sac, et sortit elle aussi. Le froid était toujours aussi vif. Des plaques de neige verglacée subsistaient encore, par endroits. Elle pris l’allée sombre de l’hôpital et se dirigea vers la sortie voiture.

Paul était là, emmitouflé dans un vieux blouson de cuir, dansant d’un pied sur l’autre en l’attendant.

-« Aah ! Te voilà ! ca va , la journée à été cool?”, lui dit il tout en l’embrassant tendrement dans le cou.

-« Oui… j’avais hâte de te retrouver » répondit elle en se blottissant dans ses bras.

-« Bon…on y va ?, car sinon, on va mourir gelé devant l’entrée de l’hôpital !!! », lui dit il doucement.

-« Ma Rolls est prête !. Elle nous attend !! » plaisanta t il en désignant la Mini noire garée à cheval sur le trottoir.

Ils se précipitèrent à l’intérieur et apprécièrent la chaleur ambiante.

 Ahh ! ça fait du bien d’être au chaud ! » lança Paul.

Le capot frémit légèrement en même temps que la voiture s’élançait. Quinze minutes plus tard, ils arrivaient sur le boulevard Raspail et gagnèrent ensuite la place Denfert Rochereau.

-« Mon appart est dans la première rue sur la gauche quand on prend le passage Daguerre… Mais là, il faut faire le tour, car c’est interdit aux voitures… ».

-« Ca fait longtemps que tu habite ici ? », lui demanda t-elle.

-« Et bien, tu sais, c’était un appart qui appartenait à ma grand mère, et quand elle est décédée, mes parents m’ont proposé de le prendre pour m’installer. J’y suis depuis la fin de mes études ».

Deux minutes plus tard, la Mini s’immobilisait devant un emplacement libre dans la rue où résidait Paul.

Celui ci fit un créneau impeccable et coupa le contact.

-« On va aller commander chez le traiteur et on passera ensuite chez le caviste qui est vers le commissariat du quatorzième… Ils ont un petit riesling, qui ira à merveille avec les sushis… » lui dit il tout en sortant de la voiture.

Paul prit Nadine par l’épaule. Celle ci passa son bras autour de sa taille en glissant sa main dans sa poche arrière. Elle s’étonnait du naturel avec lequel leurs gestes se réalisaient. Elle n’avait jamais ressenti un tel sentiment de calme et de bien être.

Ils prirent le passage Daguerre où déambulaient encore toute une foule de gens. Cadres et employés pressés de rentrer chez eux, étudiants en goguettes qui cherchaient un bistrot sympa, jeunes couples et commerçants. Le quartier était très vivant.

Ils parcoururent quelques dizaines de mètres, dépassant une boutique de jouets pour enfants, et arrivèrent ensuite chez le caviste. Ce fut le tour ensuite du traiteur.

Les bras chargés de victuailles, ils regagnèrent ensuite rapidement la rue où habitait Paul.

Paul s’immobilisa au bout de quelques minutes.

-« Et voilà, c’est là ! ».

Nadine leva son regard sur la façade sombre. L’immeuble était de style ancien, mais, semblait être très agréable.

-« Et bien !, ça a l’air sympa ! », lui dit elle.

-« Cinquante cinq mètres carrés, trois pièces ! »enchaîna Paul.

Il lui ouvrit la porte, et ils s’engouffrèrent ensuite à l’intérieur.

-« Je suis au sixième…mais moi, j’ai un ascenseur !! » dit il en riant doucement.

-« c’est bon , c’est bon !! pas de commentaires désobligeants sinon je repars avec le repas ! » lui rétorqua t elle en lui faisant une grimace et en lui marchant sur le pied.

L’ascenseur était de ces vieux modèles entourés de grillages qui permettent de suivre ce qui se passe à l’extérieur. Il s’ébranla avec un à coup, faisant sursauter Nadine.

-« Ah ! oui, excuses moi, je ne t’avais pas prévenu, mais il est un peu brusque ! ».

Arrivés devant l’appartement, Paul farfouilla quelques instants dans sa poche de blouson, et en retira ses clefs.

-« Bienvenue dans mon antre ! », lança t-il à Nadine en l’invitant à entrer.

                                    L’appartement de Paul était agréable et bien agencé. Celui ci avait succombé à la mode des meubles en teck. La décoration de style colonial était riche et donnait une atmosphère feutrée aux lieux. Sur les murs du salon, de nombreux cadres contenant des photos de pays lointains et de montagnes accentuaient le sentiment de dépaysement.

-« Ouah ! » fit Nadine en retirant son manteau. « C’est vraiment sympa chez toi. J’aime beaucoup ta déco… C’est pas possible, c’est une femme qui a décoré ton appart !! ».

-« Et non ! mauvaise langue. J’t’avais dit que j’étais passionné d’alpinisme et de sports extrêmes. Alors, j’ai profité de mes voyages sportifs pour rapporter des souvenirs… Voilà tout ».

Nadine, l’embrassa délicatement.

-« En tout cas, c’est très chouette… ».

Paul lui rendit son baiser en l’attirant contre lui. Nadine sentit contre elle sa chaleur et son parfum. Leurs baisers gagnèrent en intensité. Paul parcourut son cou du bout des lèvres, la faisant frémir. Ses mains effleurèrent sa poitrine. Nadine sentit sa respiration et son rythme cardiaque s’accélérer. Les gestes de Paul étaient doux et la légère retenue dont il faisait preuve pour faire durer ces instants commençaient à l’exciter.

-« hum… Euh, je crois que l’on devrait peut être finir de ranger nos courses », lui dit elle doucement.

Paul se rétracta légèrement et la contempla, interrogateur.

Nadine se mit à rire doucement, en le prenant par la main.

-« On a toute notre soirée cette fois ci !!… profitons de chaque instant…. »

-« Ok !! Je vais mettre le vin au frais et ranger les provisions. Installe toi en m’attendant ».

Nadine s’installa dans un vieux canapé en cuir qui trônait devant la fenêtre du salon.

Sur la table basse devant elle se trouvaient de nombreuses revues de voyages, qui côtoyaient une statuette de Bouddha et trois petites boîtes réalisées et peintes à la main dans des nuances de bleu. Un Killim épais, également dans des tons bleutés, recouvrait la quasi totalité du sol.

Quelques instants plus tard, Paul revînt dans la pièce principale, deux flûtes de Champagne à la main.

-« Ben dis donc, tu leur fais toutes ça ??! ».

-« Non ! juste celles que je veux attirer dans ma couche !! », lui répondit il avec un large sourire.

-« Intéressé !!!!!….. ».

-« Je te fais visiter ? ».

-« Allons y ! », lui répondit elle en se levant et en prenant le verre que lui tendait Paul.

L’appartement était décidemment très agréable. La cuisine et la salle de bain étaient relativement petites, mais la chambre était spacieuse, et la dernière pièce avait été aménagée en bureau avec tout le matériel informatique dernier cri. La décoration du reste de l’appartement était à la hauteur du salon.

-« Bon ! il y a aussi la cave, mais je ne pense pas que se soit d’un intérêt transcendant ! », lui dit il en souriant.

-« Mmm ,non !…on est bien ici… », répondit elle en lui pinçant légèrement le bras.

Ils regagnèrent le salon et Paul alluma la chaîne Hifi. Il inséra un CD des Connell’s, et se mit en charge de dresser le couvert.

-« Hey !! attend moi, je vais t’aider !! ….».

                                La soirée fut une des plus agréables qu’il ait été donné à Nadine de goûter. Ils parlèrent de beaucoup de choses, se découvrant à nouveau des points communs. Leur vie, leur attrait pour le métier, leur goût de l’aventure…leurs projets. Ils n’évoquèrent pas les péripéties qui avaient entouré leur rencontre, si ce n’est, succinctement, la visite de Thomas Bardaillan. Ce n’était tout simplement pas le moment. Et puis, les évènements semblaient s’apaiser en cette fin de semaine. Il était temps de passer à autre chose.

Nadine sentit, ce soir là, que toute sa petite organisation de vie d’étudiante était en train de vaciller. Une page était sur le point de se tourner.

                                 Le repas fut un délice. La soirée se prolongea dans le salon, puis sur le tapis de celui ci. Nadine blottie contre Paul parcourait de ses caresses son dos nu et musclé. Leurs lèvres jouaient à se poursuivre. La douce chaleur de l’appartement aidant, ils se retrouvèrent très rapidement entièrement nus lovés l’un contre l’autre. Paul, finit par la prendre dans ses bras, tout en l’embrassant, et la porta jusqu’au lit de la chambre…

 -« Nadine…. Je t’aime….. »,lui dit il doucement en la déposant.

-« Moi aussi Paul…moi aussi…. ».

 

23

 

                                     Vendredi…

                                     C’était le dernier jour de stage. Julie et Manu convoquèrent Nadine  dans le bureau des internes. Julie prit la parole.

-« Bon ben on va pas tourner autour du pot. Je crois pouvoir dire qu’au delà de ta gentillesse, tu es la meilleure élève que nous ayons pu avoir aux urgences. Même Alexienko m’a demandé ta note. Et il a même ajouté qu’il serait ravi de te compter parmi l’équipe… ».

Nadine sentit le rouge lui monter aux joues.

-« Arrêtez …arrêtez , c’est trop… ».

-« Non Nadine, on est sérieux. Autant on a aucune hésitations à mettre une mauvaise note quand c’est nul, autant, quand c’est bon, il faut également le dire. ». Manu, en prenant cet air sérieux avait attiré l’étonnement des deux jeunes femmes.

-« Ben quoi, qu’est ce qu’il y a ?; Ben oui, ça m’arrive quelques fois d’être sérieux !! ».

-« Mais oui mon grand », lui lança Julie. « on se moque juste un peu de toi !!..»

-« Bon, en attendant, Nadine, il y a un AVP qui t’attend en salle de plâtres pour une gouttière ! ».

Sur ce, ils se levèrent et Nadine prit le couloir menant à la salle de plâtres.

A peine avait elle ouvert la porte, qu’elle reçu un seau d’eau en pleine figure. Bertrand, Claudine et Marie, lui avaient tendu une embuscade et l’aspergèrent copieusement de biafine, de kayexalate et d’autres substances plus ou moins visqueuses en riant. Julie et Manu arrivèrent également pour participer au bizutage de fin de stage qu’ils lui avaient réservé.

Passé ce moment de douce folie, chacun y alla de son petit mot gentil et de ses regrets de la voir partir.

Julie, tout en tendant une serviette éponge à Nadine qui riait, malgré la douche écossaise, de bon cœur également, ajouta quelques mots.

-« Tu sais Nadine, les urgences, c’est un milieu dur. C’est une équipe… Peut être encore plus qu’ailleurs… Pour moi, tu en fait désormais partie… ».

                                     Le soir venu, Nadine vida, à regret, son vestiaire. En quittant le service elle tomba sur « Monseigneur » qui arrivait.

-« Ooh ! bonjour monsieur !. Vous allez bien ? ça faisait un moment que l’on ne vous avait pas vu ! ».

-« Aah ! bonjour Nadine….Vous voyez, je me souviens de vous. Ca y est, vous avez fini votre journée ? ».

-« La journée, et mon stage. Mais j’avoue que ça va me manquer… ».

-« C’est dommage que vous soyez obligée de partir…. Je vous aimais bien Nadine….vous avez du cœur.. ».

Nadine lui prit la main et lui sourit avant de quitter le bâtiment.

                                      Elle contempla une dernière fois le petit pavillon des urgences. Lundi, elle reprendrait les cours. Elle avait envie d’être avec Paul, mais celui ci était absent ce soir là. Son père avait besoin d’un coup de main pour des travaux et il était donc allé chez ses parents.

 

                                      Après un cours trajet en métro, Nadine arriva dans son quartier. Une certaine agitation régnait. C’était vendredi soir, et bon nombre d’étudiants ou de jeunes gens s’apprêtaient à sortir. Elle pénétra dans le hall de son immeuble et gravit, plus lentement qu’à l’habitude les sept étages la menant à son petit appartement.

Une fois rentrée, elle se mit à l’aise, glissa un cd des Corrs dans la platine laser et prit un léger repas en regardant d’un œil les informations tout en écoutant la musique.

La soirée fut calme. Nadine, fatiguée, décida vers 23h qu’il était temps de se coucher. Elle se mit à frissonner. La température de l’appartement avait chuté avec le froid extérieur.

Elle décida de se détendre dans un bain chaud avant de se coucher. Après avoir pris des sous vêtements et son pyjama d’hiver, qu’elle qualifiait de « pyjama de grand mère », elle se dirigea vers la salle de bain et en franchit le seuil.

                                         Elle se figea soudain tout en laissant échapper un petit cri de surprise. Il y avait quelque chose d’inhabituel et d’anormal sous ses pieds. Elle étendit le bras afin d’allumer l’interrupteur. Ses doigts tâtonnèrent un instant sur le mur avant de trouver leur cible. Lorsque la lumière envahit la pièce et qu’elle découvrit ce sur quoi elle avait marché, Nadine poussa un hurlement de peur tout en échappant ses affaires sur le sol. Son regard incrédule balaya le carrelage. Des centaines d’aiguilles jonchaient le sol… Certaines semblaient souillées de sang… Nadine sentit une vague de terreur la gagner… 

                                                                          A SUIVRE ...                                   

Publié dans Roman

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C
Je suis devenue une fan inconditionnelle. L'histoire est vraiment "prenante" et j'attends la suite avec impatience. Même mes proches qui ne sont pas du tout dans le milieu adhérent! Bravo et vivement le prochain épisode.
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C
Merci!!! c'est super gentil!!