OD. Episode 4

Publié le par Cyril Poujoulat

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                                                          -"...My only friends...the end..."
                                                         Alexia ne bougeait plus, ne pleurait plus. Elle ne souffrirait plus du froid. Passé un dernier sursaut de terreur et de douleur, elle avait fini par se laisser glisser dans l'obscurité et le néant. La délivrance et la paix... enfin.
                                                         L'ordinateur était à l'oeuvre. Relié à l'appareil photo numérique, il chargeait les photos prises. Il y en avait plus de trois cent. Fruits d'une nuit de "travail". Il se tenait debout, entièrement nu, le corps encore moite. Un filet de sueur roula le long de sa colonne vertébrale, ce qui le fit frissonner légèrement. 
                                                         Le corps dénudé et sans vie d’Alexia gisait le long du mur où était rattachée la chaîne enserrant ses poignets. Ses ongles étaient cassés et ses pieds, couverts d’ecchymoses, tant elle avait gratté, griffé, et rampé pour tenter d’échapper à son bourreau. En vain. Sa peau, rose et translucide s’était empourprée dans la mort. Ses yeux, encore ouverts semblaient fixer le mur haut dessus de lui. Il la contempla. 
Un instant, en quittant la boîte de nuit en sa compagnie, il avait perdu le contrôle de la situation. La dose d'anesthésique qu’il avait fait boire à Alexia était insuffisante. Celle ci s’était débattue au moment de monter dans la voiture. Sa colère s’était alors déchaînée et il lui avait très violemment frappé le visage sur la carrosserie sombre du véhicule. Dans la nuit, son geste était passé inaperçu, mais il savait que dorénavant il devrait se montrer plus prudent. Alexia, elle, n’avait repris ses esprits que dans son antre. 
                                                         Les photos téléchargées, il rangea soigneusement l’appareil, et éteignit l’ordinateur. Il les sélectionnerait plus tard. Un autre travail l’attendait. Il prit tout d’abord le carnet en papier recyclé ainsi que son stylo fétiche. Il ajouta un nouveau nom à sa liste, qu’il raya aussitôt : Alexia Leforêt. 
                                                         L’atmosphère glaciale le fit à nouveau frissonner. Il attrapa une serviette, se frictionna énergiquement, puis, enfila une tenue jetable en papier, récupéra une éponge et un bidon, rangés sur une étagère. Il posa le tout à côté du corps d’Alexia. Il se redressa pour attraper également une grande toile cirée, qu’il posa au sol près du corps inerte. Il tira celui ci, partiellement gagné par la raideur post mortem, et le plaça sur la toile. Il entreprit alors le reste du « travail ». Ni le plus jouissif, ni le plus exaltant. Mais il se devait de rester prudent.. Il lava ainsi consciencieusement le corps afin d’éliminer les éventuelles traces d’ADN qu’il aurait pu laisser. Pour le reste, les préservatifs utilisés avaient rempli leur usage. Il se débarrasserait du corps la nuit d’après dans d’anciennes carrières qu’il avait découvert en banlieue parisienne. 
                                                        Une pensée lui vint à l’esprit. Pierre Vasseur avait mis du temps à mourir. Il avait eu le temps de parler, d’évoquer Deiss. Il allait devoir surveiller cette nouveauté de très près. 
Il eut soudain un sourire en pensant à elle. Elle était très jolie, terriblement attirante. Elle pourrait être la prochaine. 
-« Non ! » lâcha-t-il dans la pénombre… « Elle sera la prochaine !… ». Il sentit alors les maux de tête le reprendre. Les paroles de Morrison raisonnèrent d’autant plus dans son crâne. 

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                                                        Le weekend avait été idyllique pour Nadine et il lui avait permis de recharger les batteries pour affronter la dernière semaine de stage. 
                                                        Ludo, lui, était allé terminer son stage en endocrino en pestant. 
                                                        Elle était tout particulièrement heureuse de revenir au travail ce jour là. Elle avait pensé à Pierre Vasseur, à ses paroles, et aux circonstances de son décès. Mais elle avait également pensé de très nombreuses fois à Paul. Beaucoup trop pour se l’avouer elle même. 
                                                        Elle regarda le thermomètre accroché à son rebord de fenêtre. Il indiquait 2°C. Décidemment, le mois de décembre commençait fort. Après avoir engloutit un fruit, un muffin , ainsi qu’un thé au petit déjeuner, elle gagna la salle de bain. Elle en sorti enveloppée dans une épaisse serviette d’éponge, les cheveux trempés. 
–« Putain ! 6h15 !, il faut vraiment que je passe la seconde ! ». Après s’être sommairement séché les cheveux, elle enfila un jean, un chemisier blanc et un pull à large encolure gris. Elle prit  ensuite une écharpe, un manteau, et son sac de stage en bandoulière, elle quitta son appartement. En sortant de l’immeuble, elle bifurqua à droite en direction de la ligne de métro. 
                                                       Il était 6h50 lorsque Nadine franchit le porche imposant marquant l’entrée de l’hôpital. La chapelle se dressait face à elle, sombre et glaciale comme la nuit qui s’achevait. Elle prit l’allée principale, sur la gauche, et aperçu, tout au bout, l’entrée éclairée des urgences. Elle croisa sur le chemin quelques rares soignants qui se dépêchaient de regagner la chaleur de leur service. Elle se demandait quand, Paul viendrait la chercher. Outre l’intérêt professionnel, c’était surtout le désir de revoir le jeune homme qui mobilisait son entrain. 
Perdue dans ses pensées, tout en marchant, elle ne remarqua pas le véhicule garé sur le petit parking situé à côté des urgences. Et elle ne remarqua pas non plus son passager. Lui, ne l’avait pas lâché du regard. Il étudia sa démarche. Energique et rythmée. Le genre de fille qui sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Elégante. Son port de tête était droit, sans être hautain. Elle avait de la classe sans être guindée et son style vestimentaire était agréable. Il sentit l’excitation monter en lui. 
–« Pas ici, pas maintenant… plus tard… » se dit il.
                                                         
                                                         Nadine franchit l'entrée des urgences et croisa au passage un des « personnages » du service. Au début interloquée, elle avait fini par s’habituer à la présence de cet hôte provisoire.
-« Bonjour Monseigneur ! » lui lança t elle avec un grand sourire. 
-« Bonjour jeune fille ! » lui rétorqua-t-il.
-« Vous commencez une nouvelle journée de travail ? ».
-« Et oui !, il le faut bien ».
-« En tout cas, vos patients ont de la chance d’avoir une infirmière aussi souriante ! ».
-"C’est gentil, mais je suis encore élève ! ».
Bah ! ça viendra. On voit que vous avez la fibre. Les gens comme moi sentent les personnes qui sont capable d’écoute… allez ! filez !, vous allez être en retard ! ».
-« Bonne journée Monseigneur !… Ah ! au fait je m’appelle Nadine… ».
-« Alors dans ce cas, bonne journée Nadine… ». Elle pénétra ensuite dans le couloir principal du service. 
Monseigneur n’était pas le véritable nom de ce monsieur sans domicile fixe, mais Julie lui avait expliqué que cet homme venait régulièrement aux urgences, le matin, et qu’avec la bénédiction de l’équipe, il pouvait utiliser les locaux de la douche. C’était pour cette raison que les anciens du service l’avaient baptisé affectueusement « Monseigneur », car celui ci était toujours d’une extrême politesse et tentait de rester propre et sobre au quotidien, contrairement à la majorité des autres qui vivaient dans la rue.
                                                           Lorsque Nadine pénétra dans la salle de détente située au premier étage des urgences, elle fut accueillie par Julie avec un grand sourire.
-"
Hey, salut Nadine ! Tu as passé un bon weekend?".
-"Ouai ! génial !, ça fait du bien, ça m'a changé les idées !, y'a du monde en bas ?".
-"Non ! il y a juste Monseigneur et une plaie au pied dans le box 3...".
-"Ah oui !, j'ai croisé Monseigneur en arrivant. Il est là tous les jours?".
-"Ben tu sais, les urgences, il y fait chaud, et on est pas chiant !'
.
Manu et Marie pénétrèrent à ce moment dans la salle.
-"Salut tout le monde !", lança Manu.
-"Allez venez, on a fait le café !"
Tous, discutaient tranquillement quand un nouveau venu se plaça dans l'encadrement de la porte. Tenue bleue nuit, liseré rouge, registre sous le bras, Frédéric, un des chefs pompiers leur adressa un large sourire et leur envoya avec un accent des landes:
-"
Salut mes cailles ! ça va ?"
-"Oh non !"
 laissa échapper Manu. "
Qu'est ce que vous nous amenez ?".
-"Rien de très ordinaire !, on a trouvé Jésus !".
-"Pardon ?".
-"Ouai, tenez vous bien. Les flics nous ont appelé car le mec, qui ne parle qu'italien au passage, était en robe de bure et pieds nus sur la place devant la mairie".
-"Et alors ?".
-"Oh rien !, sauf qu'il faisait un peu d'exhibitionnisme tout en chantant".
-"D'accord ! c'est sur que ça craint un peu pour Jésus !"
dit Manu tout en retenant un fou rire.
-"Bon, et bien on va appeler le psy de garde !", ajouta Julie.
Et, elle ajouta en adressant un clin d'oeil à Manu:
-"Tu t'en charges mon grand !, Ca, c'est un patient spécial garcon !... Euh ! je voulais dire garçon !!".
-"Ouai ! ouai !, très drôle !!", maugréa t-il en se levant.
                                
                                                           Vers 9h, tout le monde était arrivé. Internes, secrétaires, etc..., et les urgences étaient déjà pleines.
Désormais, Nadine était quasiment autonome et Julie n'avait sur son travail qu'un coup d'oeil bienveillant de temps à autre, pour être sûre que sa jeune élève n'avait pas besoin d'aide. Celle ci était douée. Et surtout, elle avait l'instinct.
Tony, l'interne, avait acheté des viennoiseries et débarqua dans le poste de soins, un bouquin sous le bras.
-"Salut tout le monde !!, alors, c'est les vacances !, on se repose !!", lança t-il en plaisantant. Mal lui en prit car Manu et Julie étaient d'humeur particulièrement potache par cette belle journée.
Manu déroba discrètement le manuel d'urgences de Tony et rejoignit Julie et Nadine dans la salle de plâtre.
-"C'est bon !, on peut y aller."
Ils glissèrent le livre dans deux sachets à examens, firent tremper des bandes de plâtre dans une bassine d'eau et emballèrent méticuleusement le livre, le scellant dans une coque blanchâtre.
A 10h, Tony débarqua comme une furie dans le poste de soins.
-"Hey !, les amis, vous n'avez pas vu mon bouquin  ?. C'est la dernière édition et il m'a coûté les yeux de la tête !".
Manu et Julie présentèrent leur plus beau sourire et regardèrent en coeur le paquet déposé sur le bureau.
Tony manqua de s'étrangler.
-"Quelle bande de cons !, mais quelle bande de petits cons !!", cria t-il en feignant l'indignation.
La coque de plâtre avait séché autour du livre et celle ci était désormais dure comme du bois.
Tony se saisit d'un verre d'eau et le vida sur la tête de Manu.
-"Alors là !, c'est la guerre !!", hurla t-il.
 Biafine dans les seringues, Carbomix, sérum glucosé, etc.... Les projectiles, aussi divers que possible fusèrent de tous côtés. Dix minutes plus tard, la blouse de Nadine était couverte de petits points noirs, les cheveux de Tony, gras de Biafine. Tout le monde se figea lorsqu' Alexienko pénétra dans le poste de soins.
-"Tony ! il y a un patient à voir au box 2 !,..., au passage, tu t'essuiera les cheveux, c'est répugnant !!".
-"
Euh !, oui Victor. Désolé, on chahutait un peu !"
-"Ah ça !, tu aurais du mal à me faire croire que tu faisais du repassage !!... Manu, Julie, et vous Nadine, allez vous refaire une beauté avant de retourner dans les box. On se croirait chez Barnum !!
". Et il ne pu s'empêcher de sourire lorsqu'il vit Manu dont les lunettes étaient opaques tant elles étaient tartinées de Biafine.
                                                              La journée repris son cours, quand à 10h30, Paul Marchand pénétra dans le service, les mains enfoncées dans les poches de sa blouse blanche. Lorsqu'elle l'aperçu, Nadine se sentit nerveuse et prête à rougir à la moindre remarque. Cet état quasi second ne lui ressemblait pas.
Julie posa sa main sur son bras et lui chuchota :
-"Hey ! regardes le mec qui arrive. Il est plutôt mignon !".
Nadine la regarda avec un sourire suppliant.
-"
Ooh ! ne te fiches pas de moi... c'est pas gentil... tu penses que je peux m'absenter ?".
-"Mais oui !, vas y !... A tout à l'heure !".

Dès qu'il l'aperçu, le visage de Paul afficha un grand sourire.
-"Bonjour Nadine ! Alors, t'es prête à passer une cette fin de matinée avec moi ?".
Nadine eut beau lutter pour paraître détendue, son visage était pivoine.
-"En pleine forme !", lui rétorqua t elle.
-"Alors, allons y !".

                                                               Le centre de prise en charge des patients toxicomanes était un petit bâtiment sur un seul niveau, situé à quelques mètres des urgences. Nadine avait pris une cape en laine de l'hôpital pour se réchauffer. L'hiver était glacial. La température ne semblait pas avoir augmenté depuis le petit matin, et elle ne pu s'empêcher d'avoir une pensée pour "Monseigneur" et les gens de la rue. Paul la fit pénétrer à l'intérieur. L'air y était beaucoup plus chaud et agréable malgré une odeur particulière qu'elle n'aurait su identifier. Ils tombèrent nez à nez avec Justine Pétard, la secrétaire du centre, que Nadine avait croisé la semaine précédente à la cafétéria. Celle ci était vêtu d'une mini jupe en laine, avec un chemisier bariolé et un gilet très serré à la taille afin de faire ressortir sa poitrine. De plus, elle ne se séparait jamais de ses talons aiguilles. Talons avec lesquels, n'importe qui se serait fait une entorse, tant ils étaient fins et hauts.
-"
Bonjour Nadine !, alors, Paul t'a débauchée ?"
-"Bonjour madame Pétard. Oui, en effet, je viens visiter un peu le centre pour voir comment vous travaillez."
-Bon !, et bien bonne journée à tous les deux
!". Et elle regagna son bureau situé au fond à droite du couloir.
Paul s'approcha de Nadine et lui chuchota :
-"Si ça peut te rassurer, elle m'a fait le même effet au début !. Elle a tout de la secrétaire bimbo, mais elle n'est pas méchante, et contrairement à beaucoup de nanas à l'hôpital, elle n'est pas très cancans. Ca change !!".
Nadine lui fit un sourire tout en lui donnant un léger coup de coude feignant d'être vexée.
Elle se sentait bien en sa compagnie.
La fin de matinée permis à Nadine de voir le fonctionnement du centre méthadone, ainsi que des patients et patientes, la grande majorité poly-toxicomanes, porteurs, pour beaucoup, de l'hépatite C, du VIH, avec bien évidemment la prise en charge des traitements correspondants. Le personnel du centre se composait de Philippe Baur, le réa, responsable et créateur de l'unité, de Julien Leriche, psychiatre, de François Terrier, médecin toxicologue, de Justine pétard, et de Paul Marchand.
Nadine pu suivre Julien Leriche lors de ses entretiens avec des patients, suivi François Terrier lors des examens cliniques, et réalisa les soins en compagnie de Paul. Dans la grande majorité, les soins consistaient en quelques pansements, des prélèvements, et la gestion des dossiers de soins et des traitements substitutifs.
Nadine fut bouleversée par la misère sociale décrite par les patients et patientes qu'elle avait accompagné. La plupart des jeunes femmes suivies étaient héroïnomanes et se prostituaient, alternant les visites au centre et les aller retours sur les maréchaux pour tapiner.
Une nouvelle patiente pénétra dans la salle d'examen. Elle s'appelait Angela. 
Angela était une des personnalités du centre. Toxicomane depuis l'âge de quatorze ans, elle connaissait le monde de la rue et de la prostitution mieux que quiconque. Elle était une habituée des différents foyers d'accueil, connue de tous les personnels travaillant notamment dans "l'aide aux femmes", une unité mobile d'aide aux prostituées. Elle était porteuse de l'hépatite B et C, et était Sida déclaré depuis maintenant douze ans. Elle était rousse, plutôt petite, maigre au possible, et son mode de vie devenait de plus en plus difficile à assurer.
Trente cinq ans.... C'était le chiffre indiqué sur son dossier de soins. 
En la regardant, Nadine se dit qu'elle lui en aurait donné dix de plus.
Paul regarda le dossier médical, et fronça les sourcils.
-"
Dis moi Angie, faudrait vraiment que tu arrêtes ce rythme. Tes CD4 sont au point mort, et ton hémoglobine est dans les chaussettes... Tu ne devrais même pas être capable de marcher !".
-"Hey !, comme quoi, j'ai de la réserve
!" lui jeta-t-elle avec un sourire découvrant des dents rongés par la drogue et l'absence de soins. "Dis donc mon ange, tu m'as pas présentée !, c'est qui cette petite mignonne avec toi ?".
-"
Je te présente Nadine. Elle est élève infirmière et elle est avec moi aujourd'hui. C'est elle qui va te faire ton pansement."
-"Bonjour Angela"
, lui dit gentiment Nadine.
-"
Jourbon ma mignonne !!! Ca se voit que t'es élève ! T'es encore aimable avec moi !".
-"Bon ! Angie, l'asticotes pas, ok ?
", lui rétorqua Paul.
-"Aaah ! T'en pincerais pas un peu toi par hasard ??", ricana t-elle.
-"Bon aller ! stop !, passons aux soins !".
La discussion avec Angela fut plutôt plaisante et instructive, celle ci relatant bon nombre d'anecdotes sur l'univers de la rue.
Paul s'était absenté pour voir Justine Pétard afin de régler des détails administratifs.
-"
Dis moi Nadine... C'est vrai que Pierro... enfin, Pierre Vasseur est mort ?". 
-"Oui..
.", lâcha t elle, en se mordant immédiatement les lèvres. Elle avait donné une information qu'elle aurait du taire, mais c'était sorti tout seul.
Voyant sa gène, Angela ajouta :
-"
No stress gamine ! j'serai muette !"
-"Dites moi Angela, vous qui êtes... enfin, qui avez de l'expérience... Vous avez déjà entendu parler d'un certain Dice ou Deice, qu'aurait connu Pierre Vasseur
?".      
  

                                                       

                                    A suivre...

Publié dans Roman

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M
Pas mal...Bon, j'ai commencé par imprimer la fin, par inadvertance...Comme ici c'est gratuit, on ne peut pas abuser, alors j'ai juste lu le début, à toute vitesse. Bon, je reviendrai...Allez continue, on a envie de savoir la suite. A bientôt,bisous, Mireille.
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